Lorsque vous rédigez un texte, votre cerveau peut être ailleurs et il arrive que des fautes se glissent dans votre contenu. Sans une bonne relecture, votre texte pourrait comporter des erreurs. Erreurs qui pourraient nuire à votre image. Alors comment faire pour produire un contenu sans fautes ? Nota Bene Rédaction vous donne les clés d’une bonne relecture pour dire définitivement adieu aux fautes d’orthographe dans vos textes.
Le correcteur orthographique : aussi efficace qu’un humain ?
Le premier réflexe que l’on a quand on rédige un texte est souvent d’utiliser un correcteur orthographique. Fausse bonne idée ? Ça dépend ! Les correcteurs orthographiques en ligne de type Reverso, BonPatron et autres ont des limites : celles de la compréhension et de l’analyse de la phrase.
Exemple : Les documents que je vous ai envoyé sur votre adresse mail professionnel sont confidentiels.
Là où les correcteurs relèvent la faute d’accord à “envoyé”, qu’il faut accorder avec “les documents”, ils passent complètement à côté de l’accord de l’adjectif “professionnel” qui fait référence à l’adresse (féminin) et non au mail (masculin).
Peut-on faire confiance au correcteur orthographique pour corriger un texte ?
Je vous recommande donc le correcteur orthographique pour des fautes évidentes. Cet outil est à utiliser avec parcimonie et vous ne devez en aucun cas lui accorder votre entière confiance ! N’oublions pas qu’il ne s’agit que d’un robot qui ne bénéficie pas de sens critique. Il ne peut, en effet, pas percevoir les subtilités de tournures de phrases plus complexes.
La relecture à froid : pour prendre du recul sur son texte
Non pas que ce type de relecture se pratique dans un frigo ni dehors en plein hiver ! Je parle ici d’une relecture après coup. Comme pour beaucoup de choses, en relecture, il est important de laisser passer un peu de temps entre la rédaction (à chaud) et la relecture, à froid donc.
En effet, laisser passer quelques heures avant de vous relire permettra à votre cerveau d’avoir le recul nécessaire pour une relecture objective. Cela peut même donner l’impression que vous relisez un texte rédigé par quelqu’un d’autre, si vous attendez quelques jours.
Bien entendu, cette méthode de relecture est à adapter en fonction du délai que vous avez pour rendre votre écrit. Il est donc nécessaire d’anticiper la rédaction afin de vous laisser un temps adapté pour la correction.
Si la langue française n’est pas votre meilleure amie, il est possible que même 3 heures après, vous ne voyiez pas vos erreurs. Dans ce cas, vous avez deux solutions :
- faire une remise à niveau en orthographe ;
- vous faire relire par un relecteur professionnel.
Le saviez-vous ? Le mot “orthographe” est féminin !
Le Projet Voltaire : pour améliorer son niveau de maîtrise du Français
Vous rencontrez des difficultés pour retenir les règles de grammaire, de conjugaison, d’orthographe et autres joyeusetés de la langue de Molière ? Je vous recommande le Projet Voltaire. Il s’agit d’un programme d’apprentissage qui s’adapte à tous les niveaux.
Eh oui, il n’y a aucun mal à se remettre en question et renforcer ses connaissances !
La relecture par autrui : pour être certain du contenu avant publication
Enfin, si vous aimez rédiger mais que votre maîtrise de la langue laisse à désirer ou que vous préférez avoir un avis extérieur, vous pouvez faire appel à un professionnel de la relecture.
Un relecteur portera un regard objectif sur votre contenu. Et selon la mission que vous lui confiez, il pourra :
- corriger les fautes d’orthographe, de grammaire et de conjugaison ;
- corriger la syntaxe ;
- modifier des phrases ou parties de phrases, en en conservant le sens ;
- réécrire des passages si nécessaire.
Faire appel à un relecteur a un coût qui varie du type de texte, de sa longueur, du sujet traité et de son niveau de technicité.
C’est toutefois la meilleure méthode pour publier un contenu de qualité et sans fautes.
Alors, peut-on dire qu’on n’est jamais aussi bien relu que par soi-même ? Eh bien, tout dépend de votre niveau de langue, de votre confiance en vous et du public à qui s’adresse votre écrit.
