Les robots sont-ils l’avenir ? Comme Mando, je hais les droïdes. Et je hais Chat GPT. Et je hais l’idée que des agences web et des rédacteurs puissent l’utiliser pour diminuer leur masse salariale et tromper leurs clients.
D’ailleurs, je n’ai trouvé aucune information sur la législation concernant Chat GPT. Alors, j’ai demandé au principal intéressé. Visiblement, l’IA préfère botter en touche. C’est rassurant…

Rédiger, c’est avant tout une vocation, une passion, quelque chose qui nous anime. Écrire est un pouvoir. Un super pouvoir. C’est aussi et surtout une capacité, une compétence qu’on acquiert avec le temps, l’expérience, les rencontres, les apprentissages. La vie, en fait.
Est-ce que j’ai envie de laisser un robot rédiger des textes à ma place ? Est-ce que j’ai envie qu’il m’aide à le faire ? Est-ce que j’ai envie qu’il me construise un plan pour un article de 1500 mots ? Non. Pas par excès d’orgueil, non. Mais parce que je sais réfléchir par moi-même. Parce que je n’ai aucune envie de laisser ce travail à un bot, qui n’a appris qu’en ingurgitant des millions et des millions de données. Parce que je n’ai pas envie de laisser mon travail à un bot dépourvu d’esprit critique, sans regard sur le monde, sans possibilité de palper l’existence d’un humain.
Parce que, oui, il est bien question d’humain. Les rédacteurs sont des humains et quoi qu’on en dise, les robots ne pourront pas remplacer leur travail. Qui d’autre qu’un rédacteur pour aller au contact des clients ? Pour comprendre leurs besoins et cerner leurs attentes ? Qui d’autre qu’un humain pour écouter, rassurer, accompagner ?
Comment peut-on défendre un texte et le choix des mots qu’il contient lorsqu’il a été rédigé par une intelligence artificielle ? Il suffit de lire un article rédigé par Chat GPT pour se rendre compte que le vide intersidéral se cache derrière. Une succession de faits sans âme ni réflexion, voilà ce que Chat GPT peut produire.
La seule chose que je ne peux pas retirer à cette IA, c’est qu’elle ne fait pas de fautes d’orthographe, contrairement à certains rédacteurs.
Je peux paraître vieux jeu mais je refuse de travailler avec une intelligence artificielle. Aucune prétention dans ces propos. Une simple affirmation et une information pour mes actuels et mes futurs clients.
La rédaction web est devenue un commerce et chaque mot compte, dans tous les sens du terme. Je suis rédactrice et je préfère facturer plus cher à un client un travail que j’aurai moi-même réalisé, et pour lequel j’aurai passé du temps, que de lui proposer un tarif au ras des pâquerettes qu’une IA aura fait à ma place. J’ai une éthique et du respect pour ceux qui me font confiance. La technologie a du bon mais elle a ses limites, selon moi.